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Charles Michel, ce grand intellectuel visionnaire épris d'égalité (hum): "Au cours des années 1990, la question de l'égalité hommes-femmes en politique passe, dans le chef des hommes politiques, du statut d'enjeu politique à celui de contrainte externe s'imposant au-delà de la volonté des dirigeants de sexe masculin. [...] 'Je pense que c'est un débat où il y a, sans être caricatural, une sorte de terrorisme intellectuel . Il est extrêmement difficile d'exprimer une opinion contraire par rapport à un mouvement qui fait une espèce de surenchère' (Charles Michel, interrogé à Bruxelles le 31 août 2005)'' (Pilet et Fiers 2008: 787). Le féminisme, ce "terrorisme intellectuel" (hum). Hé Charles, attends encore dix ans (entre 2005 et les attentats de 2016), tu seras confronté au vrai terrorisme et tu verras alors la différence, mon coco.

"Le recours aux vertus politiques ''féminines'' permet d'évacuer de la revendication paritaire toute dimension conflictuelle: l'accent mis sur l'apport spécifique des femmes à la vie politique et leur complémentarité objective avec les hommes conduit à une euphémisation des rapports de pouvoir entre les sexes, présentés comme d'éternels partenaires. En somme, les revendications féministes ont d'autant plus de chances d'être intégrées à l'agenda politique institutionnel qu'elles auront été dépouillées de leur caractère agonistique". Laure Bereni et Eléonore Lépinard (2004), " ''Les femmes ne sont pas une catégorie''. Les stratégies de légitimation de la parité en France" in Revue française de science politique, vol. 54, n°1: 71-98.